halalalalala!

Riza continuait sa route d'un pas vif. Pourquoi était-elle dans cet état ? Pourquoi ?
° Ne te retourne pas °
Black Hayate dut s'arrêter, pour raisons ...personelles.
°Ne te retourne pas°
Ils repartirent et arrivèrent à la boulangerie.
° Ne te retourne pas °
Riza poussa la porte. Sans se retourner.

-Je suis désolée mais je dois vous laisser.....

Je partis, la bouteille d'eau à la main faisant à la charmante damoiselle que j'avais rencontré des grands signes de bras pour lui dire au revoir!

Je courrus jusqu'à rattraper Riza. J'entra dans la boulangerie:

-Vous savez que vous me faites faire du sport vous?

Tous les clients qui faisaient la queue se retournèrent. Riza, ayant reconnu la voix qui l'interpellait, piqua un fard. Elle reprit contenance, masi pas assez pour que ses voisines ne s'en apercoivent pas.
"Colonel..."

Je souris:

-Il est bien tôt, et vous êtes déjà levée..... Ha je sais pas comment vous faites! Moi quand je suis en congé, je suis en congé!

Je m'étira de tout mon long, sentant le regard des autres clientes pendu sur moi.^^

° Comment veut-tu que je sois en congé alors que tu dragues la première venue ? °
" J'ai Black Hayate qui vient me réveiller à la même heure tous les matins. Je suis bien forcée de me lever, Colonel..."
Les clientes qui gloussaient à côté commencaient à l'exaspérer. Elle paya rapidement son pain en jetant un regarda assassin à la caissière qui s'amusait follement.
Il des moments où on a envie de rentre sous terre et ne plus en sortir. Riza vivait un de ces moments là. Surtout quand une des clients, une vague connaissance, lui glissa
" Joli poisson que vous avez pêché là, mlle Hawkeye ! "
Riza vira à l'écarlate.
°Pourquoi ?°

Je voyais Riza changeait de couleur. Elle avait l'air tellement mal à l'aise....
Je l'attrapait par le bras....
Je n'arrivais plus à supporter de la voir comme ça.

-Venez Lieutenant!

Je la tira hors de la boutique.
Je baissais les yeux. Je ne savais pas quoi lui dire, comment m'expliquer avec elle.

-Je.... je.... je suis désolé Lieutenant.....

*Allez soit franc une fois dans ta vie!*

-Dès que je suis avec vous, j'ai tellement l'impression, que....

Ma voix tremblait:

-Que je ne vous attire que des ennuis......

[Avis à la populace, je passe à la première personne. Excusez pour le dérangement ! ]

Je se mordis la lèvre. Je m'attendais à autre chose. Les excuses de sa part était rares. Et se retrouver seule à seule avec lui dans une ruelle adjacente sans criminiel à poursuivre était encore plus rare.
"Ecoutez, colonel... Je..."
Pourquoi fallait-il que je bute sur les mots à ce moment là ?
"Vous n'avez pas à vous excuser pour ça.. J'ai juste été suprise, et ..."
Riza Hawkeye, suprise ? Ca ne tenait pas debout et on le savait tous les deux.
"Ce n'est pas si grave que ça...."
Ca sonnait faux. Pourquoi je coincais ?
J'avais envie de me taper la tête contre les murs. Une partie de moi avait envie de s'enfuir à toute vitesse, et l'autre.. de rester là éternellement, à dire totu ce que j'avais sur le coeur. Je lui souris.
"Tout ira bien."
° Maintenant que tu es là °
Et c'est alors que je m'aperçus de la disparition de Black Hayate.

Je ne savais plus quoi lui dire.
Mes yeux se dérobaient aux siens, pourtant qu'est ce que j'avais envie de la regarder en face, de lui dire ce que je pensais vraiment.
Pourquoi est ce que je n'y arrivais pas?
Il s'agit de deux mots. Deux simples mots que tant de personne se disent tous les jours....
Je me sens minable....
Pourquoi est ce que je n'y arrivais pas?

-Lieutenant.... Je......

Je releva la tête et dit rapidement de façon quasi incompréhensible:

-Je vous demande pardon car je sais que la vie de d'officier sous mes ordres n'est pas facile!

On s'évitait. J'avais tant de choses à dire, et pourtant. Je le souhaitais du profond de mon coeur, mais je n'y arrivais pas. Saletés de grades à la noix. Et en plus Hayate qui était parti je ne savais où.

°Black Hayate, tu es un lâcheur.°

Roy avait tourné la tête. Je fermais les yeux. Les rouvrit. Je voulais le voir, fixer encore et encore son visage. Mais je n'avais pas entendu ce qu'il avait dit, ou plutôt bafouillé, à cause d'Hayate qui m'inquiétait. Il ne faisait pas ça d'habitude.

" Colonel..."

J'étais comme une collégienne à son premier rendez-vous. Pourquoi les mots refusaient-ils de franchir mes lèvres ? Je n'avais qu'une envie. Lui dire ce que j'avais sur le coeur depuis la première fois qu'on s'était vus.

" Je ... "

Un aboiement qui se tranforma en un cri de douleur me fit l'effet d'un choc électrique.

" Hayate ?! ..."

Je releva violement la tête:

-Ho mon Dieu! Pourvu que.....

Je me tourna vers l'endroit d'ou provenait l'aboiement.
Je courrus dans ce sens, Riza en fit autant......

Qu'est-ce j'ai pensé à ce moment là ? Je ne m'en rappelle plus. Mon seul souci était de courir pour rattraper le responsable. La peur me donnait des ailes, je ne sentais plus mes pieds se poser par terre.

°Qu'est-ce qui s'est passé ? °

Roy courait, lui aussi. Sa présence me rassurait, et me gênait en même temps. Il se retrouvait embarqué là-dedans à cause de moi.

° Est-ce qu'il va bien ? °

Je tournai à gauche. Un voiture démarrai en trombe. Trop vite pour être honnête.

"Merde ! "

J'avais juré à haute voix, et je m'en fichais. Je dégainai, et je tirai en épuisant toutes mes balles. La colère m'aveuglai, je réussit pourtant à les toucher: leur pare-brise vola en éclat. Mais la voiture partit, emmenant avec elle Hayate.

° Pourquoi ces salauds l'ont-ils enlevé ? °

J'étais découragée, et pourtant... Un civil se garai. Sans hésiter,ça ne pouvait pas être pire que maintenant, je me dirigeai vers lui. J'avais complétement oublié Roy à côté de moi.

Je courrais en la suivant.
Elle poussa le civil et grimpa dans la voiture.
J'en fis de même.....

-Calmez vous....

Je ne savais pas quoi lui dire, ces mots là étaient si.... dérisoires?
Pourtant je comprenais sa réaction.

La voiture démara.

Je murmura:

-On ne peut pas les laisser partir comme ça.....

Pour toute réponse, j'appuyai sur l'accélérateur. J'avais honte de mon comportement. Au fond, je me demandai si je le fuyai. Mais un autre souci m'occupait l'esprit.

J'avais rattrapé la voiture devant nous en ayant oublié toute prudence au volant. Malgré mon envie folle de les envoyer de le décor, je devais ralentir. Hayate était dans la voiture.

Il fallait attendre qu'ils s'arrêtent. Et que je me calme, surtout. Moi qui avait la réputation de ne jamais perdre mon sang-froid ...
Je ralentis, en respirant profondément.

° Calme-toi, calme-toi, calme-toi ...°

Nous les suivîmes à travers Central, en nous éloignant de plus en plus vers les entrepôts. Forcément, c'étaient les cachettes idéales pour toutes sortes d'affaires pas très honnêtes.

Ils s'arrêtèrent, j'en fis autant en restant hors de leur champ de vision. Avant de sortir, je me retournais vers Roy.

" Je suis désolée, colonel, je...je ne voulais pas vous embarquez là-dedans.... Prenez les clés et retournez au QG, pas la peine de vous mêler à ça... Je vous remercie pour tout ce que vous avez fait jusque là."

-Ne soyez pas stupide Riza.... Il est totalement hors de question que je vous laisse seule ici! Qui sait ce que ces hommes pourraient vous faire?

Je pris le flingue que j'avais dans mon étui et le rechargea.

-Bon.... On y va? Hayate est coincée là dedans non?

Je la regarda une dernière fois:

-Soyez prudente.... S'il vous plait..... S'il vous arrivez quelque chose..... Je.... Je.....

Je ne pus finir ma phrase qu'on entendis un bruit sourd à l'intérieur d'un entrepot.

J'étais touchée.

" Merci... Je vous retourne le conseil. "

Je lui fit un sourire en sortant un chargeur accroché à ma cheville. Le mouvement mécanique de l'arme dissula mon inquiétude.

° Qu'est-ce qu'il s'est passé à l'intérieur ? °

Je fis la même chose avec mon autre cheville. J'étais prête et avait recouvré mon sang-froid. A présent, nous étions dans une situation familière. A peu de choses près.

" Il a combien d'entrées dans ce type d'entrepôt ? "

Au final, j'était heureuse qu'il soit là. C'était très égoïste de ma part. Il pourrait être blessé, ou pire (je frissonai à cette évocation) et ce serait entièrement de ma faute. Je n'avais peur que d'une chose. Le perdre.

-Deux entrées.... Enfin officiellement..... Il en ont peut ètre ouvertes d'autres!

Je la regardai attendris. Je ne savais pas trop quoi lui dire à part ça.

-Nous devrons être très prudent car nous ne savons rien sur eux, ni leur nombre, ni leur arme.....

Je sortis de la voiture.

-Je pars devant..... Je ne veux pas que....

" Je pense qu'il faudrait mieux bloquer les issues, non ? Maintenant qu'ils sont à l'intérieur... Et on se débrouillera pour se faire une entrée et leur offrir une surprise."

Se débrouiller. Un des mots préférés de notre équipe, qui déboulait en pleine bagarre sans jamais avoir de plan précis, au grand dam de nos supérieurs.

Je ne voulais pas qu'il y aille seul. Je tenais à être présente si n'importe quoi survenait. Pourtant, il fallait se dépêcher pour condammer les issues, et donc se séparer.

" Je m'occupe de l'entrée de derrière, prenez celle de devant."

Et je lui jetai un regard qui signifiait quelque chose du genre.

° Si vous faites un pas tout seul, je vous descend sur place. °

En espérant de tout coeur qu'il ne joue pas les héros, je m'élancai.

Je compris son regard.

*Toujours aussi belle....*

Je me dirigea vers la grande porte. C'était une immense porte de feraille, elle était déjà fermée mais pas bloquée. J'avais de la chance: un cadena se trouvait sur une chaine à proximité (enfin il était ouvert!). Je la pris et fit le tour des espèces de poignets avec. Enfin je pris l'énorme cadena et referma sur la chaine.

Ca y est, la porte était condamnée.....

Je courrus à l'arrière du batiment silencieusement pour rejoindre Riza.
Je m'approcha d'elle doucement et je lui murmura.

-Mission accomplie Lieutenant.....

J'attendis qu'elle se retourne vers moi. J'avais toujours mon arme à la main.

-J'ai repéré un trou par lequel nous pourrons nous introduire à l'intérieur du batiment sans se faire repérer.

Je sourit en essayant de cacher ma suprise. Il avait fait vite. Il fallait dire que j'essayais de trouver une solution pour l'éloigner...

" Montrez-moi ça... "

Il avait dû passer par l'autre côté, je n'avais rien vu à l'aller. Et sans le savoir, j'avais agi en miroir en répétant les mêmes gestes que lui.

Je le suivis vers un trou creusé dans le mur de l'enterepôt, au ras du sol. Le seul problème, c'ets qu'aucun de nous n'aurait pu passer. Il n'avait pas était fait par un humain. Qu'est-ce qui nous attendait à l'intérieur ?

" Comment va-t-on agrandir le trou sans faire de bruit ? Même en étouffant le bruit du pistolet avec ma veste, je ne vois pas commment faire..."

-Hé bien! Il n'y a plus qu'à y mettre les mains!

Je me mis à genoux et continua de creuser le sol à la mains.
Peu à peu, il s'agrandissait.
Au bout de plusieurs minutes ainsi, le trou fut assez grand pour que je puisse y passer.
Je m'y glissa délicatement en essayant de ne pas faire de bruit.

J'arriva de l'autre côté et j'attendis le Lieutenant.
L'entrepot était sombre, autour de moi, il n'y avait que des énomres caisses qui servent à transporter la marchandise sur les bateaux.
Un petit couloir menait à une sortie.

J'entendis des voix, d'hommes....

-Hé! Vous autres regardez ce que j'ai trouvé!
-Tiens un chien!

Un aboiement se fit entendre.
Mon sang se glaca.

*Hayate!*

-Tais toi sale cabot!

Au nombre de leurs voix, je dirai qu'ils étaient 3....
Mais peut ètre n'avaient ils pas tous parlés!

Cet aboiement, je l'aurais reconnu entre mille.

Je me figeai sur place.

J'avais les jointures blanches à force de serrer mes pistolets.

Ils étaient trois. Ou plus. J'ai déjà fait pire dans une bagarre quand j'étais petite. Les garçons avaient tous fini par terre.

Mais là, ce qui me retenait, c'étaient les cages.

Des centaines de cages, partout. J'avais fini par les reconnaître dans la pénombre, dans le fond de l'entrepôt. Des chiens, des chats, même des renards étaient enfermés ici. Je tendis l'oreille. De la caisse à côté de moi s'élevaient des gémissements.

"Ce n'est pas possible..."

Je me pétrifia sur place:

-Comment l'homme peut il être aussi cruel?

Je me retourna vers Riza, elle était pâle et livide:

-Ca va aller Lieutenant?

Les voix s'élevaient, j'avanca lentement. Je pus distinguer 3 hommes à une table.
L'un tenait un pauvre chat par la gorge. La pauvre bète était couverte de sang.

-Ca fera une jolie fourrure!

En effet le pauvre animal malgré le sang qui dégoulinait partout sur son corps possédait une très jolie couleur. Un roux qui devait avoir de très beaux reflets or au soleil.

*Quelle horreur!*

D'autres animaux étaient coincés dans des cages bien trop petites. On entendait des cris de douleur dans tout l'entrepôt.
Certains s'énervaient, d'autres criaient qu'ils avaient mal.

Au fond de la pièce, je pus apercevoir des charognes. Je distinguais assez mal tout celà mais je laissa supposer que ces monstres tués certains de ces pauvres animaux pour s'entrainer au tir ou..... Juste pour la plaisir de tuer!

Ishbal me revient, les cris, la douleur des familles, le sang....
Tout ce que je souhaitais oublié!
Je n'étais pas bien différent d'eux.....

A l'époque, j'étais comme eux!

Rien que cette simple pensée me donna des frissons.

Je me sentais changer de couleur. J'avais l'impression que j'allais vomir.

°Comment peuveut-ils faire une chose pareille ?°

Je rectifiais, en sentant le goût de la bile dans ma bouche.

°Comment pouvons-nous faire une chose pareille ?°

Ils avaient ordonné de sang-froid le massacre d'Ishbal, et nous avions obéi.

Comme eux, qui n'étaient sans doute que des sous-fifres.

La scène qui se tenait devant nous était insoutenable. J'essayai de ne pas écouter les cris des animaux enfermés dans ces cages minuscules pour me concentrer.

°Vous ne toucherez pas à Hayate. Ni à ce chat ni à aucun autre animal.°

Quand je tendis le bras pour ajuster mon tir, il ne tremblait pas.

Je me retourna vers elle.

Je mis la main sur son arme et je me pencha vers elle pour lui murmurer.

-Ce ne serai pas très discret.....

Je m'arréta et réfléchis.

-Mais ce sont des ordures......

Je retira ma main et je lui laissa carte blanche pour tirer.

*Comme j'ai pus l'ètre aussi.....*

-Riza, s'il vous plait.... Après les avoir tué.......

Je m'arréta ne sachant comment le lui demander.

Pour la discrétion , il avait raison. Mais je ne voulais pas laisser ces immondes personnages s'en tirer. Je lui murmurai

" Je vous promets qu'on parlera quand on sera dehors. Quand on en aura fini avec eux... Je vous laisse mener l'interrogatoire ? "

° Pour sûr, on en a des choses à se dire °

Sans lui laisser le temps de répondre, je tirais trois fois.

Ils ne virent rien. Ils sentirent seulement la douleur. Dans leur épaule droite était logée une balle chacun. Ils n'en mourraient pas, mais je savais d'expérience que ça faisait très mal. Et déliait les langues.

J'avancai et dit d'une voix forte sans cacher mon dégoût :

" Le premier qui fait un geste vers une arme quelconque, je lui colle une balle dans le crâne. C'est bien clair ? "

Même si je savais qu'aucun d'entre eux ne pourrait jamais plus se servir de son bras droit.